Plus de quarante ans après avoir ratifié ce texte fondamental, les Etats parties à la Convention de 1970 sur le trafic illicite de biens culturels ont décidé de se réunir en session extraordinaire au siège de l’UNESCO, à Paris, les 1, 2 et 3 juillet 2013.
Conformément à ce qui avait été décidé lors de la deuxième réunion des Etats parties, en 2012, le Comité subsidiaire chargé de la mise en œuvre et du suivi de la Convention a été créé. Les Etats parties ont élu les dix-huit pays suivants au sein de ce Comité :
Etats du groupe 1 : Grèce, Italie, Turquie
Etats du groupe 2 : Bulgarie, Croatie, Roumanie
Etats du groupe 3 : Equateur, Mexique, Pérou
Etats du groupe 4 : Chine, Japon, Pakistan
Etats du groupe 5 : Madagascar, Nigéria, Tchad
Etats du groupe 6 : Egypte, Maroc, Oman.
Au cours des douze prochains mois, le Comité instituera des groupes de travail chargés d’arrêter les directives opérationnelles de la Convention, c’est-à-dire son interprétation et l’esprit avec lequel elle doit être mise en oeuvre concrètement. Les travaux se déroulent sous la présidence de M. Escanero, chef de la délégation Mexicaine. Ces directives seront adoptées lors de la prochaine réunion ordinaire, qui aura lieu dans un an.
Admis en qualité d’observateurs, des délégués de l’IUMCM ont distribué aux représentants des Etats un appel, afin d’attirer leur attention sur la question des certificats d’exportation donnés à des faux biens culturels.
=> Télécharger l’appel en français / en anglais.